NECROLOGIE: DECES DE ABOU CIRE DIA

Le jeudi 18 février 2021, notre ami Abou Ciré Dia nous a quitté après 4 longs mois de maladie. Il est parti pour toujours, laissant un vide qui fait peur. Car il était le moteur d’un système que nous avions mis en place et qui nous liait tous, grands et petits, hommes et femmes, jeunes et vieux. Il était cet homme qui savait parler à tout le monde, sans exception et sans langue de bois. Des politiques aux religieux, en passant par les acteurs de développement, Abou Ciré Dia était ce trait d’union qui arrivait toujours à trouver les solutions aux problèmes qui se posaient aux uns et aux autres.

Il était infatigable, plein d’énergie et plein d’engagements sur tout ce qui est en rapport avec le développement de notre région d’origine. La Faderma perd en lui un vrai ambassadeur surtout auprès des ainés, car il les exporter tous, toujours à participer aux efforts que les jeunes fournissent dans le cadre de la coopération décentralisés. Il aimait bouger et faire bouger les choses. Il était le seul septuagénaire qui participait à toutes les réunions et qui ne refusait jamais de s’afficher avec les jeunes qui ont l’âge de ses petits-fils. Dieu va surement nous aider à combler ce vide que nous laisse Abou Ciré Dia, mais nous garderons toujours de lui l’image de cet homme plein de vie et de bonne humeur. Toujours rieur et parfois taquin, nul n’est parfait mais Abou Ciré Dia est une personne qui sait toujours se mettre au niveau pour être la hauteur de tout un chacun. A sa famille éplorée : ses deux épouses, Diarra et Mouna, à ses enfants et petits-enfants, a ses frères et sœurs, à l’ensemble des ressortissants de Ourossogui et à tous les habitants de Mantes la jolie, nous adressons nos condoléances les plus attristées. Nous disons YOO ALLAH YURMO MO YAAFOO MO; AAAAAMIIN

DEUXIEME QUINZAINE DE LA SANTE: ORGANISATION DES EQUIPES SUR LE TERRAIN

La caravane de santé 2020 avait une grande réussite grâce à une bonne planification des activités sur le terrain. En effet, il y’avait une organisation de deux groupes de 8 à 10 personnes dont l’un sera mobile et l’autre fixe.

Le groupe mobile est ainsi constitué :

  • 2 généralistes dont le médecin référent, Dr Moctar Ly de l’hôpital de Matam qui va diriger le groupe, secondé par le médecin généraliste de l’ONG AGIR, DR Develoux Michel;
  • Deux des 3 VSDparrainés par le PAISD (RellaSakho, sophrologue et Hawa Kébé, infirmière) ;
  • l’ICP (Infirmier Chef de Poste) et 2 aides-soignants sur chaque dispensaire d’intervention.

 La coordination sera assurée par M. Tibou GASSAMA (président de la FADERMA).  Ce groupe va couvrir les villages de Ndouloumadji, Ranêrou et Sinthiou Bamambé, à raison de 3 jours par site. Pendant ces 3 jours, le groupe a diagnostiqué, soigné les malades, mais aussi orienté les malades présentant des pathologies qui nécessitent l’intervention d’un spécialiste vers l’hôpital d’Ourossogui ou de Matam, où se trouve le second groupe.

Le second groupe, fixe, avait siégé dans l’un des hôpitaux (Matam ou Ourossogui).

Il est constitué comme suit :

  • Docteur Ndogou DIOUF de l’hôpital d’Ourossogui, qui le dirige ;
  • 2 spécialistes : l’ophtalmologue Dr Canonge) et le gynécologue et un autre mis à disposition par AGIR ;
  • 1 des 3 VSD parrainés par le PAISD : Diop Fatimata, Sakho Rella et Sakho Diariyata
  • Docteur Diallo, ophtalmologue à l’hôpital d’Ourossogui ;
  • 2 infirmiers d’état.

La coordination était  assurée par Mme Aïssata ANNE (association Cœur du Fouta). Ce groupe restera tous les 15 jours dans l’hôpital, pour diagnostiquer et soigner les malades sur place, mais aussi pour recevoir ceux qui seront orientés par le premier groupe.